C'est un long xylophone,
qui serpente au soleil,
le long de mon agouille,
pour rejoindre le sable.
qui serpente au soleil,
le long de mon agouille,
pour rejoindre le sable.
Quand approche midi,
les vélos le désertent
pour gagner au plus tôt
la brasserie du golf.
On y sert des cocktails
dans de graciles flûtes
qui disputent aux clubs
le désir d'être sceptres.
Étranger à ce monde,
je glisse sur le bois,
comme un vieux funambule,
marchant sans balancier.
Et j'écoute le son
des planches désunies,
murmurant au soleil
leur nostalgie de l'arbre.