On dit que des robots
lisent mes poésies,
tout à la tâche indigne
de brosser mon profil.
lisent mes poésies,
tout à la tâche indigne
de brosser mon profil.
Deux grandes entreprises
s'en disputent le prix,
ignorant des images
la beauté surannée.
Mes vers sont peu de choses.
De soudaines bouffées,
pour remercier ce monde
dont je suis rejeton.
On dit que les sourires
naissent du pur hasard
de deux regards croisés
que rien ne préparaient.
Je souris en silence,
pensant qu'aucun des bots,
courant sur internet,
n'en saisira jamais
la noblesse intrinsèque.
n'en saisira jamais
la noblesse intrinsèque.