J'ai marqué une pause
dans mes vers de l'automne
pour goûter des amis
la langue et la couleur.
dans mes vers de l'automne
pour goûter des amis
la langue et la couleur.
Mes vers sont des besaces,
à la toile fripée,
qui ont besoin des autres,
pour gonfler à l'envi.
Les mots sont peu de choses,
au creux des dictionnaires,
mais il suffit d'un rien
pour qu'ils soient des fenêtres.
Des fenêtres ouvertes
sur le monde infini
qui, sans les mots des autres,
me serait invisible.