Faire du corps une puissance qui ne se réduit pas à l’organisme,faire de la pensée une puissance qui ne se réduit pas à la conscience.Gilles Deleuze
J'aime tes cheveux blancs,
qui se mêlent aux noirs
et ta peau qui se tanne
de reflets mordorés.
Cicatrices du temps,
histoire de nos vies,
qui cheminent ensemble
depuis une fenêtre.
Il y a tant de livres,
de poèmes aussi,
qui tissent nos pensées
à l'heure de l'automne.
Que belle est la conscience,
à tant d'autres ôtée,
de vivre la vieillesse
sans s'en incommoder.