J'aime le soir qui fume
dans l'âtre du salon.
Assis à quelques mètres
j'écoute la maison.
dans l'âtre du salon.
Assis à quelques mètres
j'écoute la maison.
Les craquements du bois,
la radio du voisin,
le ronflement du four
où dansera la quiche.
Des brindilles de sens,
cassées sur les genoux,
et que la nuit unit
en une action de grâce.
Je n'entends plus la langue
qu'on parlait autrefois
mais la rumeur du vent
haletant sous les tuiles.