J'aime le travail lent
des haleurs de l'esprit,
le doigt sur l'écritoire
et les yeux sur l'écrit.
des haleurs de l'esprit,
le doigt sur l'écritoire
et les yeux sur l'écrit.
Ils remontent les fleuves,
nonobstant le courant,
la main sur le licou
du percheron aveugle.
Jamais on ne les prime.
D'ailleurs bien peu leur chaut.
La tâche leur suffit
et la source est si loin.