Il y a dans ces forêts
le souffle de l'été
et la grisaille tiède
des feuilles que l'on foule.
Qu'importe la sortie,
l'aveuglante clairière.
L'important est la marche,
à l'abri du couvert.
La vie est comme un bois
que l'on croise pieds nus,
imprimant dans l'humus
la marque de notre être.