Regardant des photos
d'un cinéma de luxe,
j'ai vu se dérouler
des vies que j'ai aimées.
Non pas des films anciens,
ni même des entractes,
mais l'ambiance prenante
des romans de Marsé.
Je n'avais pas vingt ans
et je goûtais la chair
des héros de papier
que vendaient les kiosques.