Laideur de l'édifice,
grisaille du béton.
La lumière avalée
par les mille orifices.
Et pourtant que de vie,
de baisers et de pleurs,
dans chaque appartement
tout au long de la vie.
Des lits et des cuisines,
le fumet d'une soupe
et l'aigreur du concierge
réclamant le loyer.
La ruche est cimetière
où meurent les passions
mais elle est le ferment
des rêves à venir.
© Francesc Català Roca, 1968-70