Et le navire partit, tôt le matin,
pour des terres fertiles. L'océan
était d'huile et les marins chantaient,
pour des terres fertiles. L'océan
était d'huile et les marins chantaient,
sans se douter qu'un jour, oublieux
de la vierge et de tous les bienheureux,
ils se feraient pâtres et paysans,
maniant l'aiguillon et la fourche, avant
de s'endormir fourbus, le grenier plein
des fruits de la terre nouvelle.