Que courtes sont les syllabes
pour qui gagne le large. Alors
la bouche crie et se désespère.
pour qui gagne le large. Alors
la bouche crie et se désespère.
En un rictus, elle étouffe ce cri
premier et le module, le modèle,
au gré des émotions. Un poignet
qui se brise sous l'amère torture,
dit plus en se taisant que celui
qui, poudré, flagorne et vitupère.
Que douces et fluides sont les lèvres
pour qui croit en l'écrit et fredonne.
La bouche rit qui décoche un sourire.