La chambre est étroite
qui étouffe sous juillet.
À son mur, l'acajou sombre
qui étouffe sous juillet.
À son mur, l'acajou sombre
dissimule le lit escamotable
que tu tirais chaque soir
pour t'y jeter et oublier.
À la fenêtre sont encore
les fils verts de ce ciel
sans nulle hirondelle
et où, pour tromper l'ennui
d'une vie sans saveur, tu jouais
à échanger des messages avec
ta sœur, de part et d'autre
de la cour aveugle et étroite,
tout comme ta chambre de jadis.