À F., convalescent
J'ai choisi d'écrire en français
pour rendre hommage à celui que
la langue, peu à peu, déserte.
pour rendre hommage à celui que
la langue, peu à peu, déserte.
Homme cultivé, fou de Gaudí, pétri
d'une langue qui, peu à peu, s'en va.
Colette, Boris Vian, Paul Morand,
femme et hommes pressés, étrangers
au miracle de chaume et de vent où
un ami, en pied, me manque.