Qu'il est beau cet envol des paroles,
quand le soir se fait et que l'on converse
à bâtons rompus, sans souci du temps
qui s'écoule ni de la langue malmenée.
Et qu'ils sont tristes ces mots couchés
par d'obscurs employés à manches
de lustrine qui ont oublié la saveur
d'une langue qui fourche, ou la toux
inopinée de la concierge enivrée.