J'aime les amours sages
qui coulent par à coups,
comme ces fins ruisseaux
que le printemps abonde.
qui coulent par à coups,
comme ces fins ruisseaux
que le printemps abonde.
Ces amours si discrètes
que seule la porte aveugle
en sent le doux devis
quand le soir se fait nuit.
Amours au quotidien
sans nulle éphéméride,
ni crainte d'un demain
qui demeure incertain.
Amours de funambule
au balancier lesté,
cheminant lentement
d'un pas grave et joyeux.