Que j'aime entre les doigts
le sable de rivière.
Grossier et sans odeur,
il parle de la terre.
Du lent cheminement
des sommets à la plaine,
dans l'impétuosité
de torrents écumants.
La main en contient peu,
qui se glace en cueillant,
du lit de nos rivières,
les joyaux vivifiants.