Comme une orpheline,dans un dortoir.Serge Lama
La vue, l'ouïe, le cœur.
La danse, le chant, l'homme.
Des vagues dans le noir,
la marge qui s'anime.
Les volutes de Joan
et la voix de Maria,
sous le regard de Jordi.
Cinq minutes, pas plus.
Un interlude lent,
mais pas un excursus.
L'âme qui se suspend
aux temps immémoriaux.
L'été soixante-treize.
Alice et Serge unis.
Et dans cette écriture
qui finit sur mon île,
je sens naître en mon sein
une émotion sereine.