Quand les heures n'ont plus
d'aiguilles ni de chiffres,
il est temps de humer
l'odeur du quotidien.
La chaudière ronronne
et la maison sommeille.
Origamis et puzzle
ont retrouvé leurs boîtes.
Dans son lit-parapluie,
Clémence dort yeux clos,
non loin de ses parents,
qui, en rêvant, la veillent.
En moi, silencieux,
défilent les images
de ces journées d'amour
à converser gaîment.
J'en tairai les détails,
comme un vieil Harpagon,
gardant dedans mon cœur,
l'or vif de la rencontre.