Années soixante-dix,
nous allions en Andorre.
La descente en roue libre
et le tabac pour rien.
nous allions en Andorre.
La descente en roue libre
et le tabac pour rien.
D'entre les alcools forts,
mon père choisissait
des albums inconnus
dont il faisait son miel.
Deodato bien sûr,
l'arrangeur brésilien,
jouant des continents,
comme on monte à la corde.
Les années ont passé,
mon père a disparu.
Ses pipes odorantes
et son désir d'ailleurs.
Mais j'ai gardé en moi
la nostalgie d'alors.
L'œil et la loupe ronde
d'Eumir Deodato.