Esclaves du papier,
les mots prennent vigueur,
quand la main qui les porte,
les confie à la voix.
les mots prennent vigueur,
quand la main qui les porte,
les confie à la voix.
Alors survient l'accent,
qui joue avec le timbre,
donnant à chaque son
un univers de sens.
Et la feuille se ferme,
aux yeux de l'auditeur.
Il n'est plus de lecteur
quand la voix se fait jour.