Ma voix a peur qui coule,
sans jamais s'arrêter,
tu regardes et te tais.
Alors délaissant le torrent
des vaines syllabes hachées,
je fais à ton silence place.
Une seule minute, et l'air qui se suspend.
Où est des mots déserts, le flot discontinu ?
Le délice est serein quand les yeux enfin parlent.