Quand l'odeur fait silence,
il est temps de rentrer en soi,
de tirer les volets, de se glisser
sous la courtepointe pour mieux
la savourer et se la réinventer
volubile et criarde, unique
et obsédante. La voix s'en est
allée, la silhouette aussi dans
le froissement glacé des draps.
Il ne reste plus dès lors que
l'odeur patiemment, méthodiquement
emmagasinée. Jusqu'à une autre fois.
Peut-être.