J'ai touché du doigt la limite des mots
devant tant de sereine beauté. Sourire
béat, souffle coupé. Percevoir de chacun
de ses sens, dissocié, apparié, retenir
la vie qui se fraie un chemin pour crier
au monde son bien-être. N'être plus que
la pulpe de l'index gauche, celui du cœur,
et transmettre la chaleur qui fait fondre
les mots et se confondre les êtres.