mercredi 26 avril 2023

Au fil des lustres

Ils sont cachés d'avance et font partie du nombre.
La prose valéryenne recèle des vers pleins
qui font pâlir d'envie les amants du quatrain,
jetant une lumière sur l'écriture sombre.

Les années ont passé, bientôt suivies des lustres,
mais je sens dans sa prose, une envie de mesure,
comme un doux cliquetis, une saine morsure,
qui fait naître en chacun une ambition illustre.

Valéry est parti mais son reflet subsiste,
dans les cours du lycée ou de vieilles annales
pour philosophe en herbe à la figure altruiste.

Souvent quand vient le soir, je gagne le canal
où mouillent des péniches chargées de bien des Charmes
qui constituent bientôt mes plus précieuses armes.