Je les entends rire à gorge déployée,
je les entends mais je ne les vois pas,
ces joyeux drilles avec qui je vivrai,
je les entends mais je ne les vois pas,
ces joyeux drilles avec qui je vivrai,
bientôt, la poésie sur un autre tempo.
Ils tiennent un coin réduit qui, peu
à peu, gagne de la voix, l'ensemble
de la médiathèque, jusqu'alors
assoupi au soleil d'un lundi.
Leur rire a cessé. Le soleil aussi.