À la communauté d'Arrels-Vernet
J'ai aimé oublier de l'été la chaleur,
le besoin lancinant d'eau fraîche et pétillante,
le repli silencieux dans la musique lente
et les pales sonores de mon ventilateur.
le besoin lancinant d'eau fraîche et pétillante,
le repli silencieux dans la musique lente
et les pales sonores de mon ventilateur.
J'ai aimé retrouver, dans ma vieille valise,
ma tenue d'histrion avec son gros nez rouge
et son chapeau fleuri qui rit quand on le bouge
devant tous ces enfants qui attendaient qu'on lise.
Mais le sort facétieux, espiègle et déroutant,
m'a soudain fait chercher, dans les plis du filet,
les quelques coquillages, que j'y avais laissés.
On y entendait la mer et les reliefs du temps
que les enfants trouvaient en refermant les yeux,
riant aux facéties qui les rendaient heureux.