La langue est pâteuse de café, je la laisse s'exprimer,
au hasard, en français, l'une des langues du cru,
avec le coréen sourd et le japonais sautillant.
au hasard, en français, l'une des langues du cru,
avec le coréen sourd et le japonais sautillant.
Derrière moi, la faïence tintinnabule, joyeuse, acide,
espiègle, comme pour mieux appeler la vapeur rauque
du percolateur, son promis. Je l'entends, présomptueux,
précoce. Les tasses, insatisfaites, se tournent vers d'autres
bruits, cristallins, eux : ceux des petites cuillères nickelées
qui m'appellent. Mais je ne prends pas de sucre...