Un lundi au soleil, et nous autres à l'ombre.
Elne digère encore, qui nous ouvre ses portes
Elne digère encore, qui nous ouvre ses portes
et sent pousser en nous l'esprit d'une cohorte.
Ne nous emballons pas, étant en petit nombre.
La salle est silencieuse, on nous écoute ailleurs.
Libérons la parole, hors de toute métrique.
Qui s'y soumet un jour, encourt des coups de trique,
alors qu'il suffisait d'interroger ses pleurs.
L'émotion est première, puis l'image en second,
les sons font une tierce qui bouillonne tout bas.
N'écrivons pas beaucoup pour emplir nos cabas
de galets colorés, comme un vieil Harpagon.
Des mois s'écouleront, avant qu'on se revoie.
Le soleil, je le sais, nous prêtera sa voix.