J'aimerais déboucher
un peu de ce vin clair.
Du rosé de l'Anjou,
gouleyant et sucré.
Puis je mettrais en poche
le liège du bouchon,
en souvenir exquis
de nos repas d'un jour.
Alors le temps jouerait,
exhumant de l'écorce,
le parfum angevin
des coupes partagées.