À Saint-Cyprien plage,
il est, près de la mer,
un quartier qui décline
quelques noms d'écrivains.
il est, près de la mer,
un quartier qui décline
quelques noms d'écrivains.
Et voilà que je tombe,
au détour du chemin,
sur Georges Porto-Riche
que j'avais oublié.
La plaque était bien froide,
lavée par les embruns,
sans attirer jamais
l'intérêt des passants.
C'était un esprit libre,
rétif à se soumettre.
D'un esprit communard,
il faillit en mourir.
Et à l'Académie,
où il fut tard élu,
cet éternel bellâtre
ne se rendit jamais.
Il portait en son cœur
la perte d'un enfant
qui voulait bien écrire
à l'instar de son père.
Loin de Varengeville,
où il est enterré,
un cycliste égaré
a voulu l'honorer.