J'ouvre de part en part
les fenêtres du bas,
pour y laisser entrer
le chant des oiseaux las.
les fenêtres du bas,
pour y laisser entrer
le chant des oiseaux las.
Des oiseaux sans sommeil
dans le noir qui déteint.
Des oiseaux qui ne rêvent
mais font naître les miens.
Je suis sur la côte est
de mon île à l'aurore
et mes pieds nus crissant
sur le sable glacé.
Bientôt viendra d'orient
la lumière solaire.
Mes rêves la dessinent,
la désirent et l'appellent.
Ainsi sont ces oiseaux
qui peuplent Montescot
de leur chant immobile
qui signe le désir.