À la mémoire de Pau Gener Torres
Il parlait la langue du cœur,
avec les yeux et les mains,
délaissant parfois la photo,
quand notre monde saignait.
Je l'ai peu connu, trop peu.
Nous parlions de l'essentiel,
je m'abreuvais de sa culture.
Sans personne, ses paysages
arrêtés s'emplissaient aussitôt
d'une chaude humanité, invitant
à voir, derrière les apparences
fugaces, l'absolu de la beauté.