Les pas s'éloignent
et la langue se tait.
Le vent qui souffle
les a bientôt balayés.
et la langue se tait.
Le vent qui souffle
les a bientôt balayés.
Alors la mémoire force
et feint quand elle peut.
Les photos défilent, une
à une, immobiles. Natures
mortes, vanités jansénistes,
qui épurent pour exprimer,
par delà l'œil qui saisit,
la belle personne qu'il fut.