La main devient chair
chair de notre chair,
quand, ouverte
au moindre bruit,
elle caresse la glaise,
encore dure.
Secondée
par le tour
et l'air ambiant,
moite,
la main s'enhardit
et donne à
l'argile naguère inerte
la tournure
de la main
de la servante qui emplit
sa cruche à la source vivifiante,
sans qui nulle chair ne serait.
chair de notre chair,
quand, ouverte
au moindre bruit,
elle caresse la glaise,
encore dure.
Secondée
par le tour
et l'air ambiant,
moite,
la main s'enhardit
et donne à
l'argile naguère inerte
la tournure
de la main
de la servante qui emplit
sa cruche à la source vivifiante,
sans qui nulle chair ne serait.