J'ai laissé le miroir
pour prendre le chemin,
en délaissant mes rêves
pour les rêves d'un autre.
Le père d'un jeune homme
installé à Cachan,
ayant pour viatique
les songes de son père.
Et je goûte ses mots,
le massepain de l'encre.
Je ralentis mes pas
en marge du récit.
Autobiographie,
un bel hexasyllabe
qui fait naître des vers
au milieu de la prose.
J'ai quitté ma chasuble,
mon chapeau, mon coutil
pour épouser le fil
du tissu de Willy
et je suis bienheureux
sur la route du livre.
La nuit peut bien attendre
avec son Nouveau-né.