Bien sûr, il y eut le café partagé, brûlant.
La brioche coupée en quatre, le pain frotté
de tomate mûre, avec son filet d'huile.
Mais le cœur n'y était pas, qu'un oncle avait
ravi, gravissant de l'année les deux premiers
degrés à peine. Le silence de l'ami était plein
de courses enfantines, de travaux initiés dans
les champs à l'ombre des caroubiers et des oliviers
sauvages. Et tant d'autres choses que jamais
je ne saurai. Le journal feuilleté d'une main distraite
me laissa un goût âpre que ne put racheter la ville,
ni le froid cimetière, un matin de janvier.