a D. P. O.
No he volgut anar on queia.
Un dia, potser. De moment
deixo que entrin els anys.
L'asfaltat dolent del carrer,
la façana bruta. L'amo gros,
de braços creuats que espera
les clientes. Silenci. Persianes
tancades. Uns quants testos avorrint-se
lentament. Cap pressa. Encara no sabien
que la mundialització se'ls empassarien
i que la moda es faria petita i cruel.
Penso en Zola. I deixo que tornin els anys.
***
Je n'ai pas voulu aller où elle se tenait.
Un jour, peut-être. Pour le moment,
je laisse les années entrer en moi.
Le mauvais revêtement de la rue,
la façade sale. Le patron grand et fort,
bras croisés, dans l'attente
des clientes. Silence. Volets
tirés. Quelques pots de fleurs qui s'ennuient
lentement. Nulle hâte. Ils ne savaient pas encore
que la mondialisation les engloutirait
et que la mode deviendrait petite et cruelle.
Je pense à Zola. Et je laisse revenir ces années.