vendredi 25 juillet 2014

Procrastination

Le vilain mot que voilà, qui réveille
le latiniste des classes terminales.

Belle excuse, rocailleuse en bouche,
pour justifier le farniente honteux.

Alors, oui, je procrastine (soyons
barbares) et je remets à demain

ce que je pourrai faire aujourd'hui.
Mais toujours avec un soupçon de

nostalgie, une nostalgie pressentie, car
si je remets à demain ce que je devais

faire aujourd'hui, c'est pour donner à ces
heures une épaisseur que le temps cruel leur vole.