Le vilain mot que voilà, qui réveille
le latiniste des classes terminales.
Belle excuse, rocailleuse en bouche,
pour justifier le farniente honteux.
Alors, oui, je procrastine (soyons
barbares) et je remets à demain
ce que je pourrai faire aujourd'hui.
Mais toujours avec un soupçon de
nostalgie, une nostalgie pressentie, car
si je remets à demain ce que je devais
faire aujourd'hui, c'est pour donner à ces
heures une épaisseur que le temps cruel leur vole.