Le sable n'est plus chaud, il refroidit sous la pluie de juillet. Les pas des flâneurs s'effacent derrière la vitre où s'attriste le regard de l'enfant. Le seau, les jouets, les brassards attendront longtemps dans le coffre. La voiture file. Retour vers la maison où d'autres jeux se combineront et ce n'est qu'à la nuit tombée que l'or du sable chaud, libre, baignera ses yeux qu'il frottera nostalgique au réveil.