Pour les heures que tu m'offres
dans le rayon tiède d'hiver sur
la table, dans le rythme lent
de la pendule du salon.
Heures d'attente et de travail.
Je prépare patiemment mes documents
comme tu le faisais naguère, à distance
et je pense,
avec reconnaissance à ce temps tenu loin
et qui abolit l'espace qui jamais ne fut
vaste, entre nous. Heures tacites, écho
neuf. Et précieux.