Ferme la porte mollement,
laisse un rai de lumière
me donner l'illusion
du jour éternel. À ton
côté, j'imaginerai que
la porte s'entrouvre
mollement et laisse, peu
à peu, dégoutter la rosée
de l'aurore. Fraîche,
douce au palais et à mon
front brûlant. Alors, vers
toi je tournerai mon souffle
et j'enluminerai tes rêves,
mollement puis voluptueusement,
quand la porte se refermera.