Je suis resté huit jours en négligeant d'écrire,
sur mon petit écran, les vers que tu aimais.
Mais je me suis repris, j'y reviens désormais,
poète cabotin qui aime te voir lire.
sur mon petit écran, les vers que tu aimais.
Mais je me suis repris, j'y reviens désormais,
poète cabotin qui aime te voir lire.
Sous tes yeux insatiables, naviguent des romans,
plus de trente en un an, sans compter tes écrits.
Tu rentres du travail, sans un pleur, sans un cri
et, malgré ta fatigue, tu aimes ce moment
où tu goûtes mes vers, dans ma langue ou la tienne,
imaginant ma voix, mes yeux terre de Sienne,
les instants d'écriture, mon cœur dans tes silences,
cependant que, dehors, le monde vibre et danse,
étranger à ta vue qui cueille dans mes vers
un peu de ce printemps qui travestit l'hiver.