Si je pouvais retenir les notes de la voix
comme les feuilles qui tombent au pied des arbres ,
je vêtirais d’odeurs de lilas et de jasmin
la beauté des sons que tu dessines dans l’air.
Coulée calme de deux gouttes de verre
et les eaux de l’hiver rappellent le sens
lointain que leur descente délasse des paroles,
avec un brouillard épais qui croît au-dessus de la vallée.
Je n’existe pour toi qu’aux yeux du souffle de tes lèvres,
et en moi revit le goût des mots prononcés
avec des notes de couleurs et de parfum de glycines.
comme les feuilles qui tombent au pied des arbres ,
je vêtirais d’odeurs de lilas et de jasmin
la beauté des sons que tu dessines dans l’air.
Coulée calme de deux gouttes de verre
et les eaux de l’hiver rappellent le sens
lointain que leur descente délasse des paroles,
avec un brouillard épais qui croît au-dessus de la vallée.
Je n’existe pour toi qu’aux yeux du souffle de tes lèvres,
et en moi revit le goût des mots prononcés
avec des notes de couleurs et de parfum de glycines.
Lluís Bosch, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví