vendredi 12 juin 2015

Ton œil-coccinelle

à J. H.

J'ai aperçu ton œil à distance,
le soleil se couchait et ses
capillaires rougissaient sous
la paupière fine.

Tu l'ouvrais lentement, puis
la refermais aussitôt, comme
une coccinelle audacieuse au 
bout du doigt

qui s'apprête à s'envoler pour le
vaste monde. Tes yeux-coccinelles
m'ont rendu amoureux de la vie
qui ouvre les ailes et m'emporte

... avec elle.