à J. H.
J'ai aperçu ton œil à distance,
le soleil se couchait et ses
capillaires rougissaient sous
la paupière fine.
Tu l'ouvrais lentement, puis
la refermais aussitôt, comme
une coccinelle audacieuse au
bout du doigt
qui s'apprête à s'envoler pour le
vaste monde. Tes yeux-coccinelles
m'ont rendu amoureux de la vie
qui ouvre les ailes et m'emporte
... avec elle.