à Sylvie, précieux regard sur le monde
Une barre d'immeuble.
Large, haute, massive.
Du verre et du béton.
Les centaines de fenêtres
qui, ailleurs, éclairées,
disent la vie, la pauvre vie,
sont, ici, le combat de chaque
heure pour préserver l'existence.
Ballet aléatoire, quand le jour
décline, au gré des prises de
service. Et voici qu'hier soir
les fenêtres s'animent et lancent
au monde, par delà les artères
vrombissantes et l'air plombé
de dioxine, un message désespéré :
S.O.S.