C'est un petit tableau que personne ne voit.
De jolis tons pastel, mangés par le bois sombre
d'un cadre insignifiant qui sur eux jette une ombre.
Pour ma part, j'y ai vu une nouvelle voie.
De jolis tons pastel, mangés par le bois sombre
d'un cadre insignifiant qui sur eux jette une ombre.
Pour ma part, j'y ai vu une nouvelle voie.
Tempête romantique, séduisant les fauvistes,
la terre déchaînée échappe aux classements.
C'est Dalí qui peint vrai et le critique ment
qui pontifie longtemps, en bel équilibriste.
Salle des pas perdus, l'étroit couloir le longe
en circonvallation et non en ligne droite.
«La courbe de tes yeux» fit chanceler Elsa,
qui n'était pas Gala. Or Dalí, lui, prolonge,
de son pinceau mutin, la séduction adroite
d'une belle égérie et de ses falbalas.
d'une belle égérie et de ses falbalas.