Un pas de côté, deux pas en arrière,
puis on recommence. Je m'y perds.
Arithmétique simple mais subtile.
Le couple ne cille pas, nul affect
en apparence. Elle est jolie, grande,
lui demeure dans son ombre, même quand
la figure le place au premier plan.
La danse de salon se pratique à deux,
me confiera-t-elle un soir, sans nul
prosélytisme. Les corps se rapprochent,
s'unissent puis se disjoignent, le temps
d'un morceau. Tango, paso ou cha cha cha.
Je ne la suivrai pas. Tout juste l'imaginerai-je
dans une salle du midi avalée par la nuit dans
le silence du retour. Cha cha cha, cha cha cha.