Fendillé, étoilé, jauni
par tant de soleil,
meurtri par les heures
d'attente sans toi
derrière lui. Brisé enfin
un matin d'avril, sans
jamais t'avoir revue.
Aussitôt remplacé par
un miroir limpide où
l'ombre se dérobe mais
qui, bientôt, en digne
successeur prendra
la patine que tes yeux,
paisibles et vifs, donnent
aux miens à l'avril finissant.