vendredi 22 avril 2016

Friches urbaines

De ce qui fut l'usine à gaz,
rien ne demeure. Murs
lézardés, fenêtres aveugles,

la vie s'en est allée que pleurent
couleurs, arabesques et capitales.
Silence. Aux huit heures quotidiennes

des gaziers, succède le ballet des enfants
à trottinette. Étourdissant, fugace mais
jamais futile. Et les murs de chanter.