J'ai recueilli, au coin de ton œil droit,
une larme petite et presque insignifiante.
une larme petite et presque insignifiante.
L'œuvre d'un ongle un peu long à la volée
ou d'un vent coulis hasardeux de décembre.
Tu éclates de rire et la larme n'est déjà
plus, emportée dans le tourbillon lumineux.
Pourtant, je la porte sur moi comme un viatique,
un vade-mecum commode pour me souvenir, toujours
et en tout lieu, que la quantité obnubile l'échange
et que le petit, le rare, l'infime, l'infinitésimal,
sont à la source de l'unique et du précieux, avant
de disparaître dans les remous de la perpétuation.